Dans un communiqué de presse, l’Union de la coopération forestière française (UCFF) rappelle que « depuis le lancement du marché bois énergie il y a près de 20 ans, les coopératives forestières ont toujours su répondre présent pour satisfaire un marché nouveau et en pleine expansion. Elles ont démontré leur compétence dans la mobilisation de la ressource et sont aujourd’hui les premiers producteurs de plaquettes forestières en France ».
Le fonds chaleur, outil indispensable à la mise en place de chaufferies collectives en énergie bois, « est-il à la hauteur de la situation ? La réponse est non, le nombre de projets est historiquement bas. Il ne correspond pas aux objectifs fixés par les pouvoirs publics pour atteindre les pourcentages de consommation d’énergies renouvelables en 2030 », estiment-ils.
De plus, le prix des énergies fossiles handicape fortement la consommation de bois énergie. « Une baisse de 30 % des volumes livrés au 2e trimestre 2017, au niveau national, montre notamment que les énergéticiens privilégient d’autres énergies à bas coût. Les conséquences immédiates sont un fort déficit de l’exploitation forestière dans son ensemble et une perte de revenu direct pour les propriétaires forestiers ».
Les coopératives forestières demandent « un rééquilibrage urgent de la compétitivité du bois énergie. Le fonds chaleur dont le montant doit doubler rapidement, doit servir à relancer et soutenir dans la durée l’utilisation du bois énergie ». Les coopératives forestières ont « la ressource suffisante pour répondre aux marchés. Elles savent la récolter et la valoriser. Par conséquent, les coopératives forestières s’engagent dans la fourniture régulière de bois énergie si ces marchés sont relancés très rapidement.