La situation devient délicate dans les céréales à paille. Le contrôle des adventices s’avère de plus en plus difficile avec la montée des résistances, la simplification du travail du sol, etc. Le chimique n’est plus la solution unique. Il faut s’appuyer en tout premier lieu sur les leviers agronomiques tels que le labour, les faux semis et la rotation à l’échelle de l’exploitation et adapter ses pratiques chimiques.
Si, sur le terrain, les interventions d’automne en progression permettent de limiter les phénomènes de résistance par le recours à d’autres familles d’herbicides, le retrait sur le marché de substances actives nécessite de construire de nouveaux programmes. Exigeant souvent un rattrapage au printemps, ces stratégies d’automne peuvent être plus coûteuses que les interventions de post-levée en hiver qui, avec des modulations de doses possibles, quand elles sont bien positionnées et adaptées à la flore, montrent aussi des résultats efficaces.
Au sommaire de ce dossier :
[su_list]
- « Le désherbage de printemps s’est imposé »
- De la résistance aux herbicides en Bretagne [su_tooltip style= »light » position= »north » title= »Réservé aux abonnés numériques » content= »Certains articles de ce dossier sont réservés aux abonnés. C’est le cas de celui-ci. »]
Réservé aux abonnés numériques
[/su_tooltip] - Limiter la dérive des produits à base de prosulfocarbe
- Privilégier le désherbage d’automne
- Focus sur quelques adventices en progression
- Intervenir tôt sur des adventices peu développées [su_tooltip style= »light » position= »north » title= »Réservé aux abonnés numériques » content= »Certains articles de ce dossier sont réservés aux abonnés. C’est le cas de celui-ci. »]
Réservé aux abonnés numériques
[/su_tooltip]
[/su_list]