L’atelier 11 des États généraux de l’alimentation, consacré à la transition écologique de l’agriculture visant à promouvoir une alimentation durable, veut « transformer en profondeur » l’agriculture française et souhaite que la France devienne « le leader européen de l’agro-écologie ».
L’objectif de 2030 est affiché : un tiers de produits bio en restauration collective, un tiers de produits équivalents à la HVE (Haute valeur environnementale) et un tiers de produits équivalents à la certification environnementale de niveau 2. Pour Dominique Potier, « dans les faits, 20 % de la production française répondent déjà aux normes HVE. » Cet objectif a néanmoins fait débat car sur les 800 exploitations certifiées, 600 concernent la viticulture, seul secteur à pouvoir valoriser cette certification.
Le document prévoit aussi d’accélérer la mise en place des certificats d’économie en produits phytosanitaires (CEPP) et la mise en place d’un dispositif de 30 000 fermes agroécologiques. La synthèse prône aussi « la séparation de la vente et du conseil » pour « lever tout risque de conflit d’intérêts ». Un agenda des solutions est prévu pour le 1er trimestre 2018.