Guillaume Maury, Vernoux en Gâtine (79) :
« Je travaille seul sur ma ferme de 40 hectares et 84 truies naisseur engraisseur. Toutes les céréales –20 ha de maïs, 13 ha de blé, 7 ha de triticale– produites sur l’exploitation sont autoconsommées par les charcutiers (aliments croissance et finition). Les autres aliments sont achetés. Jusqu’à l’an dernier, le maïs humide, stocké en silo couloir, était broyé par entreprise. Je retrouvais des morceaux de grains dans les fèces.
Le passage au tamis de 1,6 a révélé qu’il y avait environ plus de 50 % de grosses particules. Les performances du premier semestre 2016 étaient de 2,88 d’indice de consommation et de 180 jours d’âge à la vente. J’ai, depuis, acheté un broyeur qui fait un travail conforme à ce que j’attends. Les performances du premier semestre 2017 sont de 2,79 d’IC et de 176 jours à la vente. Le gain de 0,11 point d’IC me fait gagner 4 977 €/an pour 2 379 charcutiers vendus (2,08 €/porc de 91 kg). »