Organisation, motivation, dialogue, temps pour soi… Choisir de s’installer en Gaec comporte de nombreux avantages. Des points de vigilance existent aussi. « L’un de nous est davantage spécialisé sur le matériel et les cultures. Sur les animaux, nous sommes deux à être plus impliqués… Chacun, dans la partie qu’il gère, décide des gros investissements et nous signons tous les trois. Il faut savoir faire confiance aux autres, mais aussi dire quand on considère que c’est une erreur », pense Arnaud Isambard, en Gaec à trois associés à Saint-Rémy-du-Plain. Journée « Demain, je m’associe » Le producteur a témoigné lors de la journée « Demain, je m’associe », organisée par JA 35, avec la présence de 70 jeunes en formation ou souhaitant s’installer. Pour lui, installé d’abord avec un ancien collègue, puis avec un copain qui était seul sur sa ferme (en remplacement d’un départ en retraite l’an passé), la communication est la base de la réussite d’un collectif. « On peut se fâcher, mais il faut savoir ensuite revenir sur ce qui s’est passé. » L’éleveur conseille aussi de porter une attention particulière au réglement intérieur à l’installation. « Il est à modifier au moins à chaque entrée d’associé… » Avoir un bureau accessible à tous les associés est aussi important. Le conflit de générations est possible en cas d’association avec une personne plus âgée que soi. « Mais cela peut aussi remotiver un agriculteur sur sa dernière phase de carrière ; cela a été le cas sur notre Gaec », note Arnaud Isambard. Un an pour sortir du Gaec Julien Choquet a, quand à lui, connu une expérience plus difficile dans son premier Gaec où l’ambiance s’était dégradée dans une structure grossissante. « Je n’avais pas pris de vacances depuis août 2011. Sortir du Gaec m’a demandé un an….
La communication, clé de l’association