Les 360 truies de l’élevage Nevannen, à Pont-Scorff (56), et leur suite, valorisent bien les céréales produites sur la ferme. Les éleveurs contrôlent la qualité du broyage avec méthode et précision. Les éleveurs se félicitent souvent des bons rendements qu’ils obtiennent en maïs ou en céréales. Ils évoquent moins fréquemment la valorisation de la production par les animaux. Et pour cause. Nombre d’entre eux accordent trop peu d’importance à la qualité de la mouture qui conditionne pourtant l’indice de consommation. « Quelques points d’indice et ce sont des milliers d’euros qui s’envolent », rappelle Thierry Pichard, responsable du service Innofaf, chez Daucy. « Mille tonnes de maïs stocké équivalent à 150 000 €. Un tamis ne coûte que 100 €…. ». Corentin Nevannen l’a bien compris. Il accorde une grande importance au contrôle du broyage du maïs, lors de la récolte, et des céréales, plus régulièrement. [caption id= »attachment_31695″ align= »aligncenter » width= »720″] Thierry Pichard, responsable du service Innofaf, chez Daucy et Corentin Nevannen, éleveur, associé à son père François.[/caption] Moins de 30 % de particules grossières « Le chantier est réalisé par ETA. Nous adaptons les grilles en fonction du taux d’humidité du maïs. L’objectif est d’avoir moins de 30 % de particules grossières ». L’optimum se situe à 25 %. Un écart constaté au tamisage entraîne un changement de grilles de broyage (trois jeux de grilles possibles) lors du chantier. « En pratique, je prélève 500 g de maïs à la sortie du broyeur et je pèse les particules grossières qui restent dans le tamis, aux mailles d’1,6 mm. Cette opération ne prend que quelques minutes. C’est important pour une absorption optimale des nutriments mais aussi pour la conservation.Un broyage trop grossier nuit au tassage ; le tas renferme alors trop d’air, ce qui entrave la fermentation anaérobie ». La mouture des céréales sèches est également suivie de près. La…
La qualité de la mouture pèse sur l’indice