Dans les archives de Paysan Breton,
Pour chaque race d’animaux domestiques : chevaux, bovins, porcins, ovins, caprins et chiens, il existe un livre généalogique où chaque animal de race pure est inscrit avec indication de ses ascendants ; pour chaque animal inscrit à ce livre, on peut avoir, en quelque sorte, comme pour les humains, son bulletin de naissance.
Jusqu’ici, les comités responsables des livres généalogiques déterminaient chaque année, pour chaque race, la lettre de l’alphabet par laquelle devaient commencer les noms des animaux inscrits. Pour le profane, il suffit de suivre la chronique hippique dans les quotidiens pour s’en rendre compte. Quant aux éleveurs d’animaux de race pure, il y a longtemps qu’ils sont familiarisés avec le stud-book, le herd-book ou le pic-book, suivant qu’ils sont éleveurs de chevaux, de bovins ou de porcs.
Désormais —à partir du 1er janvier prochain— pour toutes les espèces animales, le nom commencera obligatoirement par la même lettre. Ainsi en a décidé la Commission nationale d’amélioration génétique, qui a donné son accord au projet de l’Union nationale des livres généalogiques visant à cette uniformisation. En conséquence, en 1973, tous les animaux susceptibles d’être inscrits au livre généalogique de leur race, quelle que soit celle à laquelle ils appartiennent, auront un nom qui commencera par un « i ». Il y aura des chevaux « Istanbul », des vaches « Irma » et des chiens « Isidore ». Et peut-être des taureaux « Impossible ». L’essentiel est que l’on s’y retrouve. Les animaux qui ont de la branche ont bien le doit d’avoir, eux aussi, leur arbre généalogique.
T. Rance