Le biométhane est vendu dans le cadre d’un contrat de 15 ans, sur la base d’un prix indexé dans le temps qui sécurise le chiffre d’affaires. Les sommets climatiques se succèdent et confirment l’urgence cruciale d’engager la planète dans la transition énergétique. L’un des enjeux repose sur l’accélération du développement des énergies renouvelables et parmi elles : la filière biométhane. Cette filière à fort enjeu constitue une opportunité pour le secteur agricole. Un métier proche de celui d’éleveur et une source de revenu stable La production de biométhane consiste à exploiter un ruminant avec des règles de rationnement, de transition alimentaire… et un suivi quotidien, qui rapproche cette activité de celle d’éleveur. L’absence de moteur et dispositif de valorisation de la chaleur simplifie la gestion quotidienne. Le biométhane est vendu dans le cadre d’un contrat de 15 ans, sur la base d’un prix indexé dans le temps qui sécurise le chiffre d’affaires. Des atouts nombreux La filière biométhane n’est pas caractérisée par le caractère intermittent de certaines énergies renouvelables. Le biométhane est stockable, au même titre que le gaz naturel, qui en fait son principal atout. Sa combustion émet une quantité faible de particules fines et apparaît comme l’une des solutions transport dans la transition énergétique. Les premières stations bioGNV* apparaissent sur le territoire. Cette filière est accompagnée d’une réelle volonté économique et politique. De grands groupes énergétiques communiquent sur une proportion de gaz « vert » ambitieuse dans un futur proche (Engie communique sur 100 % de gaz vert en 2050). Cette volonté va accélérer le marché dans les années à venir. Enfin, ces installations permettent de réduire la production de gaz à effet de serre des exploitations partenaires de ces projets. Outre ces nombreux atouts, plusieurs décisions fin 2017, visant à promouvoir la filière, vont améliorer fortement la rentabilité des projets :…
Capter la valeur ajoutée de la révolution verte