Groupama s’intéresse aujourd’hui à la relation que les Français entretiennent avec leurs parents et leur grands-parents. Quelle est la fréquence des contacts malgré l’éloignement géographique ? Quel type d’aide ont le plus besoin les parents âgés ? Comment un assureur peut-il apporter son soutien à la génération « pivot », celle qui aide ses enfants à prendre leur envol tout en accompagnant ses parents âgés ?
La « valeur famille », toujours très présente
Le lien que les périurbains entretiennent avec leur famille reste souvent très fort. Plus de 8 d’entre eux sur 10 se disent proches de leurs parents (87 %), dont plus de 1 sur 2 qui en sont même « très proches » (55 %). Les relations avec les grands-parents restent aussi très solides : plus de 7 Français sur 10 s’en disent proches (72 %), dont 35 % « très proches ». Les 25-34 ans se disent « très proches » de leurs parents (67 %) ; les débuts de la vie professionnelle, la fondation d’une famille et l’arrivée d’enfants sont autant d’occasions de raffermir ces liens.
On ne note aucune différence entre les 4 coins de la France. En revanche, la distance entre les membres de la famille peut jouer : ils sont 70 % à être proches de leur parent en vivant à moins de 10 kilomètres contre 61 % qui vivent à 100 kilomètres ou plus. Concrètement, 25 % prennent des nouvelles de leurs parents « tous les jours ou presque » et 52 % « au moins une fois par semaine ». À noter, les célibataires sont les plus assidus (45 %) juste devant les 25-34 ans (32 %). C’est avant tout par téléphone (81 %) ou en leur rendant visite (53 %) que l’on communique avec ses parents.
Aider sa famille : un devoir … mais aussi un plaisir
Au-delà des relations familiales, les périurbains portent un regard très positif sur la solidarité intergénérationnelle au sein de la famille. Pour la majorité d’entre eux, 95 % pensent que « c’est un devoir d’aider et de soutenir » un membre de sa famille quand il en a besoin, 51 % sont même « tout à fait d’accord » avec cette opinion.
Au-delà du sentiment du devoir, il en est un autre beaucoup plus fort : « le plaisir » d’apporter de l’aide à un membre de sa famille qui en a besoin, partagé par 92 % des périurbains. Les plus jeunes ne sont pas en reste : pour 97 % des 25-34 ans, aider ses parents ou ses grands-parents est un plaisir. Seuls 29 % pensent que cela peut s’avérer contraignant, 71 % étant en désaccord avec ce point de vue.
Au-delà des mots, de l’aide pratique, des conseils …
La solidarité familiale n’est pas un vain mot : plus d’1 périurbain sur 2 a apporté de l’aide à ses parents (55 %), 1 sur 3 à ses grands-parents (30 %). Le type d’aide apporté varie selon l’âge :
- De l’aide pratique (courses, transports, etc.) : c’est l’aide la plus courante apportée par les 50-65 ans (69 %), versus 1 jeune sur 2 (49 % des 25-34 ans).
- Un soutien moral : c’est le type d’aide le plus apporté aux grands-parents (61 %) un peu moins important pour les parents (54 %).
- Des conseils : c’est plus d’1 jeune sur 2 qui en apporte à ses parents (58 % des 25-34 ans) contre 1 sur 3 pour les 50-65 ans (33 %).
À noter, près d’1 Francilien sur 2 est éloigné de plus de 100 km du parent qu’il aide régulièrement (43 %). Preuve que la solidarité a encore tout son sens…
Zoom sur les 45-65 ans et leurs parents âgés
Souvent appelée « génération pivot », plus de la moitié des 45-65 ans a déjà été confrontée à un de ses parents en situation difficile :
- 36 % face à une perte d’autonomie physique ou mentale,
- 19 % face à un parent ou à un grand-parent fragilisé ou se sentant isolé,
- Les difficultés financières restant un cas plus marginal (11 %).
Parmi ceux qui ont connu de telles situations, une très large majorité (85 %) a apporté une aide significative, quelle que soit la distance qui les sépare de leur parent :
- 94 % de ceux qui habitent à moins de 50 kilomètres.
- 89 % de ceux qui habitent à plus de 100 kilomètres.
La solidarité est donc une valeur pour laquelle les périurbains sont prêts à braver de longues distances !
Comment les 45-65 ans aident leur parent à rester chez eux…
Pour la grande majorité de cette génération, au moins un parent âgé vit toujours à son domicile (90 %).
Bonne nouvelle, 1 sur 2 constate qu’il ne fait face à aucune difficulté majeure dans leur vie quotidienne.
Pour l’autre moitié des 45-65 ans, 24 % citent « l’impossibilité de réaliser certaines tâches au quotidien », 24 % également constatent « des difficultés pour se déplacer hors du domicile », 21 % « le risque de chute » et 18 % « le sentiment d’isolement ». Étonnant, ceux qui sont concernés sont relativement peu nombreux à avoir mis en place des solutions d’aide : 61 % n’ont pour le moment mis en place aucune de ces solutions. Pour les autres :
- 29 % citent un soutien dans la vie pratique apporté par une personne extérieure (femme de ménage),
- 15 % un système de téléassistance à utiliser en cas d’urgence,
- 14 % un soutien médical apporté par une infirmière ou une aide-soignante.
Parmi les solutions estimées les mieux adaptées au maintien à domicile, c’est avant tout l’aide pratique (76 %) et la téléassistance (55 %) qui sont le plus fréquemment cités, devant l’aide médicale (42 %) et le dispositif permettant de resserrer les liens et de favoriser les échanges avec les proches (17 %).