Journée régionale ovine : « L’agnelage, une étape cruciale »

Des ateliers techniques ont permis de rappeler les gestes à maîtriser autour de la mise bas. L’occasion pour les éleveurs, comme ici Nadia Piron avec François Guillaume, vétérinaire à GDS Bretagne, d’aller de la théorie à la pratique. - Illustration Journée régionale ovine : « L’agnelage, une étape cruciale »
Des ateliers techniques ont permis de rappeler les gestes à maîtriser autour de la mise bas. L’occasion pour les éleveurs, comme ici Nadia Piron avec François Guillaume, vétérinaire à GDS Bretagne, d’aller de la théorie à la pratique.
Belle participation à la 1re journée régionale ovine, autour d’un thème fédérateur : « L’agnelage, une étape cruciale. »

C’est sur l’élevage de Nadia et Geneviève Piron, à l’EARL Ovilait, à Montauban-de-Bretagne (35), que s’est déroulée la première journée régionale ovine, organisée par le GIE Élevages de Bretagne. Si l’objectif était de faire parler de la production, elle a aussi permis de réunir sur une journée les forces vives de la filière ovine en Bretagne, au travers de trois partenaires économique et technique : l’organisation de producteurs Ovi-Ouest, le GDS de Bretagne et la Chambre régionale d’agriculture. La quarantaine d’éleveurs présents, venus des quatre départements bretons, a bénéficié de leur expertise dans leur domaine respectif d’action : les échographies, le sanitaire, l’hygiène et l’alimentation.

Des ateliers techniques et pratiques en élevage l’après-midi ont permis d’illustrer et d’appliquer la théorie présentée par Pierre Autef, vétérinaire spécialiste ovin, venu de Bellac. L’atelier de 300 brebis Romane, basé sur un système de 3 agnelages en deux ans, qui accueillait le groupe, est organisé autour de trois périodes de mise bas : janvier/ mai/ septembre. La présence d’agneaux et d’agnelages en direct se sont prêtés à merveille au thème du jour. « Cette période est toujours délicate en élevage ovin et nécessite d’être présent, d’observer et de maîtriser les premiers gestes pour sauver le plus grand nombre d’agneaux », a rappelé Nadia Piron.

Si la région présente un petit effectif ovin par rapport à d’autres secteurs, elle n’en est pas moins présente pour apporter l’information technique et répondre aux besoins des porteurs de projets et aux jeunes ou moins jeunes installés, un thème cher à l’action nationale Inn’ovin. Cette initiative a séduit les participants. « J’espère pouvoir renouveler ce type d’événement à un intervalle régulier pour maintenir la dynamique », s’est réjoui Olivier Rosat, directeur du GIE Élevage de Bretagne, à la fin de la journée. 


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