Au cours des dernières années, le secteur du porc s’est réduit de 40%, faisant de la Pologne un importateur net de viande de porc.
Un grand nombre de petites fermes d’élevage
D’après le rapport établi par l’Institut de l’Economie Agricole et Alimentaire – Institut de Recherche National (IAFE-NRI) basé en Pologne, bien que les élevages grandissent en taille, l’activité du porc en Pologne n’est pas considérée comme consolidée, puisque le nombre de petites fermes est relativement important. A la fin de l’année 2016, il y avait 10,2 millions de porcs élevés dans 280 000 fermes. Le cheptel de truies a chuté de presque 50% depuis l’année 2000 et représente aujourd’hui 800 000 animaux. En moyenne, une ferme porcine possède 45 porcs. Plus de 50% des élevages ont moins de 20 porcs.
Le marché domestique est le plus important dans le secteur du porc
Non seulement la production primaire de porc montre une structure plutôt désorganisée, mais toute la filière montre le même schéma. Le secteur de la transformation de viande est caractérisé par une faible efficience.
En raison de la réduction du cheptel, la Pologne est devenue un importateur net de viande de porc. Le taux d’autosuffisance du pays a chuté de 110% en 2000 à 91% en 2016. Pour rencontrer la demande locale, la Pologne importe annuellement quelque 600 000 tonnes de porc.
Beaucoup de terres disponibles pour la production d’aliments du bétail
Des possibilités d’amélioration de la filière existent. Toutes les conditions sont réunies pour produire de la viande de porc. Il existe de nombreuses terres pour produire des aliments pour l’élevage de porcs et les abattoirs ainsi que les capacités de transformation peuvent augmenter. Pour que la filière porcine devienne compétitive, les chaînes de production doivent être plus efficaces, et les acteurs individuels doivent agir en plus étroite collaboration.