Pour 25 000 €, l’ancienne stabulation laitière a été aménagée et équipée pour recevoir les 230 agnelles. Dans l’ancienne stabulation laitière, les logettes paillées ont été démontées et revendues. Une aire d’alimentation centrale, surélevée de 50 cm, a été aménagée au centre de la bergerie, donnant sur une nouvelle porte sectionnelle. De part et d’autre de ce couloir d’alimentation, 160 places de cornadis ovin ont été positionnées, elles seront réservées en priorité aux lots en agnelage. Les auges sont de simples tuyaux d’eau pluviale. Un couloir de circulation fait le tour du bâtiment La paille est stockée dans un grenier, à 2 mètres de hauteur, pour un paillage manuel plus aisé. « La présence du stock de paille dans la bergerie évitera aussi d’ouvrir les portes en période hivernale », ajoute Jean-Yves Gorin. Dessous, l’éleveur s’est réservé un couloir de circulation technique. Ce dernier se poursuit et fait tout le tour du bâtiment, une partie passant par l’extérieur, longeant une ancienne fumière, pour revenir dans l’ancienne aire attente des vaches laitières. Cette dernière est devenue un sas modulable de tri et de pesées avec trois sorties, permettant d’alloter et d’amener éventuellement les animaux dans le couloir d’embarquement, sur un des quais de traite. Une partie de la stabulation reste à aménager. Ces 300 m² sont adaptables en fonction des besoins, avec la présence d’auges et de claies. « Cet espace sera certainement réservé à la finition des agneaux avec des nourrisseurs, aux brebis en gestation ou pour le tarissement. » En ovin, l’investissement en matériel est maîtrisé. « Il est cependant important d’être bien équipé pour réduire au minimum la pénibilité et se ménager », insiste l’agriculteur. Entre le parc de tri, le matériel pour auto-construire les nourrisseurs, le portail sectionnel et les cornadis, etc., le montant s’élève à près de 25 000 €. À…
Un bâtiment réaménagé à moindre coût