Le plan d’éradication de la BVD et le nouveau suivi génisses sont présentés actuellement lors des réunions annuelles locales du GDS Bretagne. Le plan de maîtrise de la BVD, basé sur la connaissance du statut de tous les élevages, grâce aux analyses de lait, et à la gestion des introductions, a montré son efficacité. « La proportion d’élevages indemnes (statut A) est passée de 38 à 83% en une quinzaine d’années », indique Sonia Dubois, à la réunion de Saint-Thuriau. « Les élevages les plus suspects de détenir des animaux Ipi (infectés permanents immunotolérants) à été divisée par 6 et concerne 7% des cheptels actuellement ». La maladie, qui coûte entre 30 € et 80 €/1000 litres de lait selon la gravité de l’infection et 3 000 € par an, en moyenne, par cheptel allaitant, est en passe d’être vaincue en Bretagne. Les bassins mondiaux de production connaissent des fortunes diverses. « Les Suisses devraient l’éradiquer grâce à un programme très coûteux (analyses individuelles). Dans d’autres pays, tous les troupeaux sont positifs ». Un dernier pas reste à franchir dans la région. 1 500 000 € ont été alloués pour y parvenir. « Un plan d’assainissement va être engagé dans tous les élevages suspects, avec une intervention rapide dès que la circulation virale est détectée. Tous les animaux introduits vont également devoir être garantis non Ipi. Les petits cheptels vont aussi être inclus dans le programme ». Sécuriser l’élevage des génisses Dès le mois de février, le GDS proposera une nouvelle action de suivi des ateliers de génisses. « Nous voulons encadrer et sécuriser sanitairement l’activité d’élevage de génisses déléguée par des naisseurs à d’autres éleveurs ». Ceux-ci assurent l’élevage et la mise à la reproduction avant leur retour, prêtes à vêler, chez les naisseurs. « L’objectif est d’anticiper et de gérer le risque avant le regroupement des petites génisses d’origine diverses et avant…
Une Bretagne indemne de BVD en 2021