Sur 2017 en France, les veaux croisés représentent près de 20 % des naissances laitières, en hausse de 12,5 %. Aujourd’hui, le nombre de veaux engraissés dépasse les débouchés potentiels de ces produits plus « haut de gamme ». « Sur les 11 premiers mois de 2017, les naissances de veaux de races laitières pures continuent de chuter, de – 11 % par rapport à 2016, alors que les naissances de veaux croisés de mère laitière et de père allaitant progressent (+ 12,5 %) », commente l’Institut de l’élevage. Une tendance déjà observée l’an dernier. Il en ressort un marché du veau gras élevé en atelier contrasté en décembre. « La cotation du veau rosé clair O, qui illustre le marché des veaux laitiers, a atteint son plus haut niveau de l’année, à 5,94 €/kg en semaine 52 (+ 4 % par rapport à 2016). » À l’inverse, la cotation du veau de boucherie rosé clair R, indicative du marché des veaux croisés, est restée dégradée à 6,48 €/kg (soit -2 % / 2016 et -5,5 % / 2015). Aujourd’hui, les intégrateurs sont obligés d’acheter plus de croisés que le marché (en boucheries essentiellement) ne peut en valoriser. Dans ses chiffres collectés de juin 2014 à septembre 2016 dans 38 élevages situés principalement en Bretagne, le réseau veaux de boucherie distingue les veaux Prim’Holstein par rapport aux veaux croisés laitiers et de races mixtes. Pour les premiers, la durée d’élevage est de 166 jours en moyenne, et pour les deuxièmes de 157 jours, tous affichant des chiffres en hausse. Conséquence directe, les poids de carcasse augmentent aussi, respectivement à 137,6 kg (+ 4 kg par rapport à 2013) et à 149,1 kg (+ 5 kg). Adaptation de la conduite des croisés « La conduite d’élevage est assez similaire entre un veau Holstein et un croisé Holstein x…
Veaux de boucherie : la cotation R décline