Le recours au traitement chimique contre la fasciolose doit être très encadré. Les mesures agronomiques sont à privilégier. [caption id= »attachment_32906″ align= »alignright » width= »150″] Dr Stéphane Meurat, GTV Bretagne.[/caption] « Face à la grande douve, à la différence des strongles, le but n’est pas l’acquisition d’une immunité protectrice car, même si une immunité est présente, elle reste partielle », démarre Dr Stéphane Meurat. L’objectif est donc le « zéro » douve compte tenu des pertes économiques engendrées. À la chasse aux mollusques « La question à se poser : mon élevage est-il concerné par la fasciolose ? » Le premier réflexe est de repérer si les bovins ont accès à des zones humides ou des zones d’abreuvement naturelles lors de leur pâturage. « En cas de doute, il est possible d’aller à la recherche de limnées dans les parcelles, celles-ci, en période humide, sont assez faciles à trouver. » Classiquement, les pâtures où pousse du jonc restent les zones les plus à risque, car submergées partiellement lors d’intempéries. « Une remontée d’abattoir positive pour la douve est aussi une très bonne information qui doit être prise au sérieux », poursuit le spécialiste. « Attention tout de même car tous les abattoirs ne préviennent pas lors de foies douvés et ces remontées ne sont effectuées qu’en cas de douves retrouvées vivantes. » Enfin, la mise en parallèle entre le pâturage de certains lots et de clinique associée (baisse du GMQ, mauvais état général, baisse de production, de fertilité…) peut être une piste de diagnostic. Détection efficace par sérologie Le diagnostic de certitude passe par des examens complémentraires. « Une coproscopie positive, dès le premier œuf, est un bon indicateur de la présence de douves et donc probablement de symptômes liés. Toutefois, compte tenu de la faible ponte des adultes, elle reste difficile à utiliser et ne sera pas l’examen à privilégier », précise le vétérinaire. « En cas de doute…
Contre la douve, proscrire l’accès aux zones humides