Tour d’horizon de l’évolution de la filière « semences et plants » bretonne avec le Gnis. La région Grand Ouest représente 18 % des surfaces nationales impliquées dans la production de semences, avec 67 333 ha. A contrario d’autres régions, on y retrouve un grand nombre d’espèces et le plus souvent, issues de filières à haute valeur ajoutée (variétés hybrides, maïs, pomme de terre, lin, chanvre, semences fourragères et potagères…). La Bretagne n’est pas en reste. « La filière semences et plants comprend 11 045 ha de multiplication semencière avec 690 agriculteurs multiplicateurs, représentant une valeur de production de 47 534 k€ », indique Vincent Poupard, responsable Ouest du Gnis, vendredi 16 février lors d’une conférence de presse. La progression régulière des surfaces est tirée par le plant de pomme de terre et les semences fourragères. Progression régulière de la pomme de terre La Bretagne reste un secteur géographique intéressant d’un point de vue sanitaire pour le plant de pomme de terre. La filière recense 264 producteurs et 80 sociétés (collecteurs ou producteurs-vendeurs) commercialisant du plant. La région se place en deuxième productrice derrière le Nord, en produisant 1/3 de la production nationale, sur 5 808 ha. Les 2/3 de la production se situent dans le Nord-Finistère, le reste essentiellement dans le bassin de Pontivy. L’export se développe, avec 7 établissements spécialisés. « Mais pas forcément à partir des ports régionaux, qui n’ont pas adapté leurs conditions portuaires à l’accueil de grands bateaux », note-t-il au passage. Mais le secteur breton est bien organisé sur le plan professionnel et permet d’avoir du volume pour répondre aux besoins des marchés. Regain des semences prairiales En semence fourragère, des acteurs non originairement implantés sur la région interviennent de plus en plus en Bretagne. Et, fait nouveau, de petits opérateurs apparaissent dans le paysage des semences prairiales, avec des unités de…

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