L’assemblée générale de la FDCuma a développé le thème des Cuma de demain et de la prise de responsabilité des jeunes. « La participation à la Cuma est une activité à part entière de la ferme ». Ce témoignage, émanant de Fabien Pommier, agriculteur et jeune président de la Cuma ar C’hazh Koad, de Riec-sur-Belon, montre l’importance des coopératives de matériels en commun. Fraîchement élu, il a souhaité prendre des responsabilités au sein de l’organisation. Lors de l’assemblée générale de la FDCuma 29, les interventions se sont multipliées pour montrer que des jeunes reprennent le flambeau. Ne pas se demander qui, mais pourquoi La passation de pouvoir dans la présidence d’une Cuma se prépare. Ainsi, le jeune Finistérien a apprécié « le tuilage mis en place avec mon prédécesseur. Lorsqu’un président souhaite passer la main, il ne faut pas se demander qui veut prendre la place, mais pourquoi ». Fabien Pommier s’est installé récemment dans le sud du département, et avoue que « sans Cuma, on ne pourrait pas tenir. Elle nous a apporté énormément, prendre la présidence est un juste retour des choses ». Transformant ses céréales et son lait à la ferme, Fabien Pommier a apprécié la remise en état d’une herse étrille rouillée pour l’accompagner dans son activité. « On a pris en compte les besoins de personnes nouvelles ». Depuis, il s’arrange pour privilégier sa vie de famille, la prise de responsabilité n’est pas un frein pour se libérer du temps. « J’ai proposé des réunions à 14 h plutôt qu’en soirée ». Les participants sont plus efficaces que le soir. Le jeune est un investissement Thomas Simon fait également partie de ces jeunes motivés par la prise de responsabilités dans sa Cuma, celle de Trezien, à Plouarzel. « Je suis entré en tant que secrétaire, pour passer ensuite trésorier. Mon associé a pris la présidence ». Pas…
La Cuma apporte plus que du matériel