Le syndicat de défense du Coco de Paimpol a tenu son assemblée générale. Si les surfaces sont en baisse, les volumes ont été au rendez-vous, les prix aussi. Mécaniser la récolte du Coco de Paimpol ? Une piste explorée par les responsables du syndicat de défense du légume frais, même si les derniers résultats ne sont pas encore concluants. « Des essais ont été menés avec du matériel automoteur dédié à la récolte de haricots verts, mais les résultats sont décevants, des bouts de tiges restent sur les gousses », explique Gérard Le Meur, président du syndicat de défense. La piste mérite d’être explorée, avec des variétés plus faciles à récolter, et en travaillant sur la date de récolte, qui doit être optimale. Gérer la main-d’œuvre Face à des contrôles et une réglementation toujours plus contraignante, les producteurs cherchent des pistes pour maintenir les surfaces en production sur le bassin paimpolais. Toujours récolté à la main, le coco est gourmand en main-d’œuvre. Les contrôles au champ « se sont bien passés, les producteurs ayant fait de gros efforts. Un des problèmes tournait autour du remplissage de la feuille d’absence, mais un consensus a été trouvé avec la signature par le ramasseur et le producteur du cahier de pesées », ajoute Hervé Guézou, responsable de la section coco à l’UCPT. Le Costarmoricain se dit même optimiste pour la prochaine campagne, après la rencontre avec la Direcct. « Le directeur s’est avéré compréhensif, il est là pour apaiser les choses. Nous demandons toutefois un envoi de courrier suite aux contrôles ». Garder le goût du coco Si la mécanisation de la récolte n’est pas encore d’actualité, les débouchés du haricot récolté frais font l’objet de nombreuses réflexions. « La grande distribution référence le conditionnement en 10 kg, parfois le 5 kg pour…
Le coco explore toutes les pistes