TJ Maher est à la tête d’une exploitation située dans le centre de l’Irlande, avec 130 vaches laitières, pour une production annuelle de 750 000 L. Le chargement y est élevé, les animaux ayant à disposition une surface de 60 ha.
[caption id= »attachment_33098″ align= »alignright » width= »153″] Louis-Marie Trotel, étudiant en BTS PA au lycée agricole du Nivot.[/caption]
Sur l’exploitation de TJ Maher, située à Templetuohy, en Irlande, les 130 vaches laitières sont réparties sur la soixantaine d’hectares présents autour de l’exploitation. Elles y vont de février à décembre pendant leurs lactations et restent en bâtiments durant a phase de tarissement. Pendant cette période en bâtiments, elles sont exclusivement nourries à l’enrubannage et aux céréales contrairement à la période de pâturage où elles ont un apport de 2 kg de concentrés de production/vache/
traite en plus de l’herbe pâturée. De plus, l’élevage réalise un vêlage groupé afin de valoriser au mieux le pâturage pendant la période de février à décembre.
Un troupeau mené de façon ordonnée
Le troupeau se compose à 80 % de laitières de race frissonne, les 20 % restant sont des Montbéliardes, choisies pour leur bonne capacité de pâturage. Pour la reproduction, un taureau Angus sert à la saillie des vaches. D’autre part, pour les génisses de renouvellements, au nombre de 20-25, ils ont recours à l’insémination artificielle. Les veaux issus du taureau Angus sont à la vente après le sevrage. Le troupeau permet de réaliser un litrage total de 750 000 L de lait par an. Les vaches ont une production moyenne annuelle de 5 800 l.
Le topping pour favoriser la repousse
Afin de valoriser au mieux l’herbe pâturée par les 130 vaches, l’éleveur réalise le topping, c’est-à-dire la fauche des refus afin de permettre un meilleur démarrage de l’herbe dès la repousse. Cette technique est utilisée à chaque sortie des vaches d’un paddock durant la période estivale et les refus sont consommés par les vaches qui repassent la nuit dans le paddock.