L’EARL de la Cavalerie, à Saint-Gonnery, produit 350 000 litres de lait bio depuis 2011. Les éleveurs accentuent la sélection des animaux grâce au génotypage. Sur les 68 hectares de l’exploitation, 58 ha sont en herbe, dont une quarantaine accessible aux laitières. Le reste se répartit entre le méteil (7 ha) et le colza (3 ha). Autant dire que l’EARL de la Cavalerie compte sur la production herbagère pour nourrir ses 50 vaches et ses génisses de renouvellement. Le pâturage débute dès la mi-février et s’achève à la mi-décembre. En début ou en fin de période, un affouragement en vert peut être effectué pour préserver les prairies. « C’est une variable d’ajustement », précise Rémy Gicquel, associé à son épouse Fabienne. En hiver, les vaches consomment un foin séché en grange. [caption id= »attachment_33818″ align= »alignright » width= »144″] RÉMY GICQUEL[/caption] L’herbe, en fonction de sa qualité, est répartie dans les trois cellules du séchoir de 180 tonnes. « Lors de la distribution, je fais en sorte que les vaches consomment le foin le plus fibreux en premier pour assurer une stabilité du pH ». Les mélanges de fauche, sur une quinzaine d’hectares, sont composés de trèfle violet diploïde (8 kg), de ray grass (12 kg) et d’un peu de trèfle blanc, de fétuque élevée et de fléole. Les rendements atteignent jusqu’à 12-13 tonnes de matière sèche par hectare. Le méteil est un mélange de triticale, d’avoine, de pois et de féverole. Il est distribué à hauteur de 2 kg par vache et par jour. 387 €/1 000 L de marge brute Elles consomment également un cocktail de plantes, de levures et d’huiles essentielles (Olitys) qui a contribué, selon l’éleveur, à accroître les performances économiques de l’élevage. La marge est passée, en un an, de 340 €/1000 L à 387 €/L. Les vaches produisent 7 500 litres, en moyenne,…
7500 litres par vache en autonomie alimentaire