Les spores de septoriose colonisent la plante du bas vers le haut, grâce aux précipitations. En cas de faible attaque, il est possible d’attendre le stade dernière feuille. La date idéale du premier traitement est très variable selon le contexte climatique de l’année et la sensibilité de la variété à la septoriose. Afin d’assurer le maximum d’efficacité du traitement, il est inutile de démarrer trop tôt si les symptômes ne sont pas présents. L’observation de la parcelle ou l’utilisation des avertissements (BSV…) est impérative pour positionner ce premier traitement. Depuis plusieurs années, la date de l’intervention est proche du stade dernière feuille pointante. Une maladie très dépendante de la pluviométrie La septoriose a la particularité de progresser du bas vers le haut de la plante. En effet, les spores de septoriose sont « lourdes » et ne peuvent être transportées vers les étages supérieurs que par les éclaboussures de pluie. La maladie colonise ainsi progressivement les étages foliaires successifs à la faveur des pluies enregistrées durant la montaison. L’intensité de la septoriose sera donc fortement dépendante de la pluviométrie. Si le printemps est sec, ou si aucun symptôme n’est observé sur les trois plus jeunes feuilles, inutile de s’affoler pour intervenir. Il est alors possible d’attendre le stade dernière feuille étalée pour traiter. Traiter trop tôt, c’est l’assurance illusoire de protéger des feuilles qui contribuent peu au rendement (F3 et F4 définitives). À l’inverse, un traitement trop tardif aura des conséquences sur l’efficacité des produits et donc sur le rendement. Pour définir la date d’intervention, 3 possibilités : • Utiliser des modèles de prévisions. Arvalis a développé le modèle Septo-LIS®, qui a prouvé sa fiabilité depuis de nombreuses années. Depuis 2008, le positionnement proposé par Septo-LIS® a permis d’apporter un gain de 2,2 q/ha brut soit 31 €/ha net. •…
Blé : le bon positionnement du premier traitement est essentiel