Dans un contexte conjoncturel difficile où l’on parle beaucoup de la maîtrise des charges et notamment du coût alimentaire, analyser et travailler sur d’autres critères peut s’avérer particulièrement intéressant. La plus-value qualité, la maîtrise de la mortalité et l’optimisation de la stratégie de renouvellement sont autant de leviers essentiels pour agir sur la performance économique des élevages laitiers. En effet, l’analyse des résultats technico-économiques sur la majorité des clôtures 2017 en production laitière montre des écarts significatifs. Qualité du lait Concernant la qualité du lait, plus de 50 % des producteurs sont pénalisés sur le prix du lait (médiane à -1,37 €/1 000 litres). Les meilleurs ne sont pas impactés mais le dernier décile est pénalisé de plus de 8 €/ 1 000 litres, ce qui commence à devenir significatif puisque cela représente 4 % de la marge brute moyenne. Taux de mortalité Concernant le taux de mortalité, la médiane est à 0,16 animal perdu par vache laitière, avec un écart type entre le quart supérieur et le quart inférieur de 0,11 animal perdu par vache laitière. Pour un élevage moyen de 80 vaches, cela représente un écart de presque 9 animaux perdus. Que ce soit des veaux, des animaux en croissance ou des animaux adultes, le manque à gagner est évident. Taux de renouvellement Enfin, en ce qui concerne le renouvellement, le taux médian est légèrement supérieur à 33 %, avec un écart type entre le quart supérieur et le quart inférieur de 13 %. Pour un élevage moyen de 80 vaches, cela représente un écart de 10 animaux. Lorsque l’on combine cet écart au coût de production d’une génisse, l’impact commence à devenir significatif sur la performance économique de l’atelier lait. Dans ces conditions, et afin d’améliorer l’accompagnement auprès des producteurs laitiers, les Cerfrance Côtes d’Armor et Finistère se sont…

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