Le syndicat du bassin versant de l’Ille et de l’Illet, en collaboration avec la Chambre d’agriculture de Bretagne et le réseau Cuma, a exposé mardi 20 février au Gaec Grugedaine à Chevaigné (35) des pistes pour une amélioration de l’usage des produits phytosanitaires.
[caption id= »attachment_33225″ align= »alignright » width= »153″] Aurélie Fuchez, BV de l’Ille et de l’Illet.[/caption]
Le BV de l’Ille et de l’Illet, affichant une superficie de 500 km², dont la moitié en surface agricole, présente une problématique sur les phytosanitaires. Aurélie Fuchez, représentant le syndicat pour les actions agricoles et bocages, est venue présenter des solutions pour limiter le transfert des intrants vers les cours d’eau.
Objectif : un bon état écologique
« Le suivi de la qualité de l’eau sur le BV a permis de mettre en évidence la présence de molécules de pesticides, de macro-polluants (carbone) et de phosphore. Pour ce dernier, la valeur seuil visée est régulièrement dépassée (>0,2 mg P/L) avec des pics lors de fortes pluies. Mais une légère amélioration est observée depuis 2006, a souligné Aurélie Fuchez. La préservation et la restauration du bocage y sont pour beaucoup en permettant avant tout de protéger les cours d’eau. » Et de préciser : « La réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires n’est pas valable seulement pour les agriculteurs, mais aussi pour les collectivités qui les utilisent sur les terrains de football et dans les cimetières. »
Optimiser ses traitements
Au-delà des solutions mécaniques, la Chambre d’agriculture présentait Opti protect, son service disponible en ligne permettant la prévision des traitements des cultures à partir des données de la parcelle combinées aux données météorologiques. Cette solution, accessible via le site MesP@rcelles, fait ses preuves cette année sur quelques fermes pilotes de la région pour les traitements sur blé.
Côté matériel
Tony Giacobbé