Lorsque l’herbe de printemps représente une bonne part de la ration, le correcteur azoté peut-être supprimé. Au printemps, pour une ration comportant 13 kg d’herbe pâturée et 4 kg de MS maïs par vache, la production laitière attendue est de 24 kg de lait permis par les UFL et les PDIE. Le calcul de ration montre que les PDIN (azote soluble) sont en excès, soit 30 kg de lait permis. L’apport d’un correcteur azoté rend les PDIN encore plus excédentaires.
En pratique, il est donc possible de supprimer le correcteur azoté dès que la quantité de maïs devient inférieure à la moitié de la ration, soit 8 kg de MS. Cette situation se produit généralement au moment où les vaches sortent la nuit dehors. Dans les systèmes fourragers où il est possible de fermer le silo de maïs, soit 30 ares par vache ou plus, l’arrêt de la distribution de correcteur azoté doit donc intervenir avant de fermer le silo.
De plus, des essais Inra ont montré que sur prairie de ray-grass anglais bien fertilisée, avec une herbe dont la teneur en MAT variant de 17 à 22 % de la MS, l’introduction d’une proportion croissante de tourteaux tannés (0 à 100 %) dans le concentré énergétique n’a permis d’accroître les performances individuelles que de 0,18 kg de lait et 3,5 g de protéines par jour pour tout apport supplémentaire de 100 g de PDIE à même quantité ingérée de concentré.