En race limousine, Laurent et Christophe Launay recherchent des animaux de poids. Ils misent sur le squelette au niveau génétique et sur une alimentation soignée au démarrage et en finition. « De bons pieds, un bon pis et un bon caractère. » Voici les trois critères fondamentaux recherchés par Laurent et Christophe Launay sur leur élevage limousin inscrit au herd-book. Les producteurs veulent aussi du poids, s’orientant vers des animaux à forte croissance et développement squelettique. Même si génétiquement le développement musculaire compte moins, les animaux affichent des carcasses lourdes : 195 kg pour les 46 veaux sur la dernière campagne et 512 kg pour les 53 vaches, en moyenne. Vente directe et reproducteurs Des aliments confectionnés sur la ferme sont distribués aux réformes (19,5 de MAT) et aux veaux (18,5 de MAT), contenant de la paille, de la mélasse, des céréales, de la pulpe de betteraves, de la luzerne déshydratée et du correcteur azoté. « Quasiment toutes les réformes et les veaux sont commercialisés en vente directe dans le magasin Douz’Arômes de Betton », précise Laurent Launay. Les éleveurs sont aussi positionnés sur la vente de reproducteurs : 5 vaches et génisses et 16 mâles sur la dernière campagne. 2/3 de réformes après le 1er vêlage Installés à Sens-de-Bretagne (35), les deux associés gèrent également un élevage de 100 truies naisseur engraisseur avec un salarié. Sur la partie bovine, 150 vêlages ont désormais lieu chaque année. Le renouvellement est rapide : les génisses vêlent toutes sur l’élevage (60 à 65 par an), mais les 2/3 sont réformées après une gestation. « Elles vêlent à trois ans pour celles que l’on veut garder, et plus précocement pour les autres, vers 2,5 ans. » Seule la monte naturelle est réalisée sur l’élevage, avec deux mâles en général. Des taureaux comme Turbot (RRvs, reproducteur reconnu veaux sevrés), Udin (RRvs), Élite (RRvs) ou encore Apéritif ont…
Des animaux de poids au Gaec Launay