Un jeune finistérien vient de contracter un prêt d’honneur de 50 000 €. Un sérieux coup de pouce pour démarrer son activité, et une mesure qui demeure méconnue des futurs agriculteurs. Après avoir travaillé 8 ans en tant que salarié au sein du Gaec de Ker Ar Creach, exploitation produisant du lait et du porc, Pascal Quéméneur a pris la décision de s’installer comme associé. Pour constituer la trésorerie nécessaire au démarrage de son activité, il a contracté un prêt d’honneur, d’un montant de 50 000 €. Cette somme prêtée à 0 %, provient de subventions de collectivités et de dons d’entreprise. C’est une première chez un agriculteur dans le Nord-Finistère. Une transmission exemplaire Initiative Bretagne, 1er réseau de financement des créateurs d’entreprise, l’a suivi sur son projet. L’association gère le fonds de prêt d’honneur régional Brit (Bretagne reprise initiative transmission), instauré par la Région et la Caisse des dépôts. Au départ, c’est « mon conseiller professionnel du Crédit Mutuel qui m’a appris que ce genre de financement existait », confie le jeune éleveur. Puis, après une présentation de son dossier au comité d’agrément composé de chefs d’entreprise et après délibération, le feu vert lui est donné. « Cette présentation du projet n’a pas pour objectif de valider des critères techniques, qui sont déjà évalués dans le PPP, mais pour apprécier la capacité à devenir un chef d’entreprise », explique Patricia Lasnier, présidente d’Initiative Bretagne. Éric Godet, chef d’entreprise et président d’Initiative Pays de Brest, note que « c’est une transmission exemplaire, qui a immédiatement convaincu le comité d’agrément par le fait qu’il s’agit d’une transmission longuement réfléchie et bien préparé entre le cédant René Jaouen et le repreneur Pascal Quéméneur, qui connaît parfaitement l’exploitation et le métier ». Peu connu des candidats à l’installation, le prêt d’honneur est à demander avant l’installation, et concerne les…
Des euros et des heureux