Suite à son assemblée générale, les Jeunes Agriculteurs du Finistère ont élu un nouveau conseil d’administration.
Le conseil d’administration des Jeunes Agriculteurs du Finistère s’est renouvelé en profondeur, avec 15 nouveaux membres, « où la moyenne d’âge s’établit à 29 ans. Ce gros renouvellement représente tout le département, toutes productions confondues », explique Stéphane Cornec, le président. Si l’installation reste le cheval de bataille du syndicat, d’autres sujets sont encore et toujours d’actualité.
Insister sur la formation
Après la prise d’activité d’un jeune agriculteur, le président estime « qu’il n’y a plus forcément de suivi. Or un entrepreneur doit continuer à acquérir des compétences en période post-installation, sur différentes thématiques comme les aspects humains : faire face au départ d’un associé, bien gérer ses salariés… Nous proposons des thèmes transversaux. Un agriculteur qui se présente en formation dès sa 1re année continuera et participera au collectif ».
Les Jeunes Agriculteurs insistent sur les solutions à trouver avec l’Administration quant aux remboursements de DJA qui sont demandés à de nouveaux installés. « Cela concerne une vingtaine de producteurs, installés dans les années 2009 à 2010. »
Renforcer le rôle de la CDOA
Le projet de loi de fin d’année qui vise à protéger le foncier agricole d’investisseurs et de l’urbanisation est un thème cher aux JA. « Nous voulons récupérer la conditionnalité à l’installation perdue il y a 2 ans. Nous souhaitons aussi renforcer le rôle de la CDOA, avec un regard agricole sur notre outil de travail ».
Le groupe ne perd pas non plus de vue le long travail mené depuis plusieurs années sur le Manger français. « C’est la dernière année d’expérimentation de l’étiquetage de la mention d’origine. Nous sommes très déçus que cette mesure ne soit pas inscrite dans les priorités des États généraux de l’alimentation. Nous demandons la prolongation de cette expérimentation ».
Le président rappelle que les membres sont toujours enclins à réaliser des visites en supermarché, « de façon régulière et ponctuelle. Dès que nous lâchons la pression, les mentions disparaissent des rayons. Mais le consommateur est avec nous », conclut Stéphane Cornec.