Vent, pluie et neige. Les gros événements climatiques rappellent à la raison : une charpente doit résister aux éléments climatiques. Il n’y a pas de hasard, il y a seulement des normes à respecter. Une charpente est soumise à 3 types d’effort : la charge verticale, la poussée horizontale et l’effet de soulèvement. Tout cela se calcule. Pour éviter les déconvenues, il est conseillé de faire appel aux concepteurs et constructeurs référencés « Chartes de qualité bâtiments ». Charge verticale : éviter l’effondrement Ce critère correspond au poids cumulé qui doit pouvoir soutenir la charpente pour éviter son effondrement. Cette résistance à atteindre est en moyenne de 63 kg/m2 en Bretagne. Elle prend en compte le poids des fermes et des pannes utilisées pour construire la charpente bois (10 kg/m2), de la couverture en fibrociment (18 kg/m2), de la neige qu’elle peut être amenée à supporter dans nos contrées (35 kg/m2). Cette moyenne peut être réduite pour des toitures en bac acier (5 à 7 kg/m2). Poussée horizontale : l’effet château de cartes Elle est liée au vent. En fonction de la situation géographique (zone côtière ou Bretagne intérieure) la recommandation n’est pas la même. De même que la poussée varie selon que le bâtiment est construit en sommet de colline ou dans une vallée protégée. Une construction en vallée n’exclut toutefois pas une exposition à des couloirs de vent qui circule avec violence lors de grosses tempêtes. En Bretagne, la poussée horizontale ou de soulèvement atteint parfois 90 kg/m2. C’est le principal risque dans notre région. Sur un bâtiment classique des exploitations bretonnes, la poussée latérale par poteau peut atteindre 1 tonne. Des contreventements efficaces et bien positionnés sont nécessaires pour éviter au bâtiment de se plier comme un château de cartes. Le soulèvement : comme un parasol qui s’envole Qui n’a jamais été surpris de…

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