Les éleveurs du Gaec Perdriel, à Beaucé (35), apprécient la rapidité d’intervention et la propreté des chantiers réalisés en préfabriqués.
Depuis un an, les vaches du Gaec Perdriel logent dans un bâtiment neuf, construit à proximité de l’ancienne étable. L’installation de Gilles, avec ses parents, a déclenché les nouveaux investissements. Logettes, racleur, nurserie et roto de 22 places assurent désormais un confort maximal aux 120 laitières et à leur descendance. Pour la maçonnerie, les éleveurs ont opté pour le préfabriqué. L’entreprise Pigeon-Préfa a été retenue pour réaliser ces travaux et l’entreprise Pigeon TP pour le terrassement, l’empierrement et les canalisations. « Nous voulions une seule et même entreprise pour réaliser le terrassement et construire le bâtiment », justifient les trois associés. « Pour le suivi, c’est plus facile. Le devis n’était pas plus cher en préfabriqué ». Les éleveurs connaissaient l’entreprise pour avoir construit une fosse à lisier quelques années auparavant.
[caption id= »attachment_34100″ align= »aligncenter » width= »720″] De gauche à droite : Dominique Froc, Hervé et Gilles Perdriel, et Fabrice Pelard, conducteur de travaux, devant le roto de traite.[/caption]
Jusqu’à 3 m de hauteur
Après validation du plan du bâtiment par tous les intervenants et les éleveurs, les différents éléments sont fabriqués à l’usine. La mise en place nécessite de réaliser des plots, à l’emplacement des poteaux, ce qui soustrait à l’obligation de faire une semelle sous toute la longueur du mur. Les éléments s’adaptent à l’intervalle entre les poteaux, de 5 à 6 mètres selon la configuration. « La contrainte du transport limite la hauteur des murs préfabriqués à 3 mètres de hauteur. Ici, les blocs les plus hauts font 2,5 mètres. Les pièces les plus lour-des atteignent 8 tonnes », précise Dominique Froc, chargé d’affaires. Les éléments finis sont posés à la grue.
Réalisés sur table vibrante en béton autoplaçant, ils offrent une surface très lisse. Les blocs sont reliés entre eux par ferraillage dans un poteau de béton coulé sur place pour assurer la solidité de l’ensemble. « La rapidité d’intervention et la propreté du chantier sont appréciables », rapportent les associés. Trois semaines ont été nécessaires pour réaliser les fondations, la pose et les clavetages des murs porteurs de la stabulation et de la nurserie. Le bloc traite a nécessité, à lui seul, autant de temps et de main-d’œuvre. Le dallage du sol (béton coulé) est sous-traité par l’entreprise.
[caption id= »attachment_34101″ align= »aligncenter » width= »720″] Les murs de séparation et les longrines, au sol, sont fabriqués à l’usine.[/caption]
5 800€/vache
Une fosse de 1 800 m3 a été également été construite à côté de l’atelier lait. « Là aussi, nous avons travaillé avec des blocs préfabriqués, reliés selon le même principe ». Le terrassement de l’ensemble du terrain a débuté au mois de mai. Les vaches ont investi la nouvelle étable début décembre et le roto a été mis en service le 6 juin de l’année suivante. « Nous avons trait dans l’ancienne salle 2 x 5 pendant 6 mois. Pas évident, mais, dans l’ensemble, le chantier n’a pas traîné ». L’atelier, avec fosse, équipement de traite, nurserie, bardage, toiture… revient à 5 800 € par place. Un bel outil, dans un parcellaire groupé, favorable à la production de lait.