L’assemblée générale de la section finistérienne de la Caisse de Bretagne s’est déroulée à Châteaulin, la semaine passée. Toujours ainsi impliquée dans le développement de l’agriculture bretonne, la branche spécialisée du CMB tient son rang de partenaire de référence de la profession.
« Développer les parts de marché en agriculture » : c’était l’un des objectifs prioritaires affichés par le Crédit Mutuel de Bretagne sur l’exercice 2017. Et le message a été parfaitement reçu comme en témoignent les chiffres d’activité dévoilés par Christelle Auvray. La directrice départementale rappelle que près de 47 % des jeunes agriculteurs qui se sont installés l’an dernier dans le Finistère ont choisi le CMB pour les accompagner. « Jamais nous n’avons été aussi proches de l’équilibre avec notre principal concurrent », reconnaît Henri Talarmain. Et le président de la section finistérienne de la Caisse de Bretagne de Crédit Mutuel Agricole en profite pour souligner l’importance du rôle joué par les administrateurs afin d’ancrer le CMB dans le paysage agricole. « Nous sommes impliqués dans la vie des organisations professionnelles agricoles, nos élus sont présents sur les salons et les différentes manifestations.
À la demande de la Chambre d’Agriculture, une représentante de la CBCMA, Christine Gannot, siège au sein de la structure de médiation des conflits entre associés. Tout cela démontre notre engagement. Et il est à la hauteur de ce que le Crédit Mutuel de Bretagne représente aujourd’hui dans l’agriculture bretonne ». Affichant son soutien au projet d’indépendance porté par le groupe Arkéa, Henri Talarmain en transpose les enjeux à l’agriculture en appelant ses pairs « à conserver leur liberté d’entreprendre, comme celle de choisir fournisseurs et clients. C’est ainsi que vous assurerez votre avenir et celui de vos successeurs ! »
[caption id= »attachment_34158″ align= »aligncenter » width= »720″] Henri Talarmain, président de la CBCMA 29, a souligné l’importance du rôle joué par les administrateurs pour ancrer le CMB dans le paysage agricole.[/caption]
La Safer sait y faire
[caption id= »attachment_34163″ align= »alignright » width= »185″] Christophe Micheau a présenté les missions et le savoir-faire de la Safer Bretagne.[/caption]
Invité de cette édition 2018, Christophe Micheau, chef de service départemental à la Safer Bretagne, invite à découvrir plus en détail cette entité « surtout connue pour son droit de préemption mais dont les missions sont, en réalité, bien plus vastes ».
Créées par la loi d’Orientation agricole de 1960, les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural sont des entreprises de droit privé, sans but lucratif, placées sous le contrôle de l’État. Elles assurent des missions de protection des espaces agricoles, naturels et forestiers, de l’environnement, ainsi que de promotion du développement local en contribuant au développement durable des territoires ruraux. Sans oublier, bien sûr, la régulation et la mise en transparence du marché foncier. « Et si les prix agricoles en France sont aujourd’hui significativement inférieurs à ceux pratiqués dans les pays voisins, les Safer y sont pour quelque chose ».
L’an passé, sur le territoire breton, la Safer a ainsi réalisé près de 600 opérations, représentant quelque 6 000 hectares, dont 12 % par préemption. Illustrant son propos de cas pratiques, Christophe Micheau insiste sur la pertinence des interventions réalisées dans les phases d’installation, de consolidation d’exploitation, ou de remaniement parcellaire. La preuve par l’exemple du savoir-faire de la Safer.
[caption id= »attachment_34161″ align= »aligncenter » width= »720″] La vidéo réalisée par les élèves de l’Iréo remporte le concours Agrigame organisé par le CMB. Les lycées de Bréhoulou et du Nivot terminent 2e ex-aequo.[/caption]