La Section départementale des anciens exploitants (SDAE) de la FDSEA des Côtes d’Armor continue de porter, à son échelle, la voix des retraités agricoles. Dans le contexte politique actuel, les enjeux sont majeurs. « Les retraites des anciens exploitants agricoles ont été abandonnées par les gouvernements successifs depuis plusieurs années », a encore une fois martelé Jean Quéré, président toujours aussi incisif de la Section des anciens à l’occasion de son assemblée générale, lundi 16 avril, dans les locaux de la Chambre d’agriculture à Plérin. « Nous demandons l’équité avec les autres retraités de notre pays. » Faisant écho aux messages portés par les retraités du réseau FNSEA au niveau national, il a déploré la baisse de pouvoir d’achat, « conséquence du blocage des pensions, de la fiscalité en hausse et des charges croissantes de la vie courante, plongeant beaucoup de retraités dans la précarité et en particulier les conjointes. » Parmi les demandes, la déductibilité du revenu fiscal de l’assurance complémentaire. Une fois de plus, les membres du bureau ont insisté sur l’objectif d’obtenir « en métropole et dans les Dom, des retraites agricoles, liquidées et futures, atteignant 85 % du Smic net pour une carrière complète ». Exigeant notamment que le financement des futures revalorisations repose sur la solidarité nationale et non sur la profession agricole via la retraite complémentaire obligatoire. L’abandon des zones rurales à l’heure du numérique [caption id= »attachment_34309″ align= »alignright » width= »300″] Jean Quéré, président de la Section des anciens exploitants agricoles[/caption] Par ailleurs, les responsables portent encore toutes une liste de doléances en direction de l’État : « Le rétablissement immédiat de la demie-part fiscale supplémentaire pour les personnes seules, les veufs et les veuves et les invalides et l’augmentation du plafond d’accès à la réversion. La forfaitisation pour modifier la fiscalisation de la majoration de 10 % des pensions des retraités ayant eu au moins…

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