Automatiser au maximum en pondeuse

Les pondeuses ont accès au jardin d’hiver situé 1 m en contrebas de la salle d’élevage. - Illustration Automatiser au maximum en pondeuse
Les pondeuses ont accès au jardin d’hiver situé 1 m en contrebas de la salle d’élevage.
Pour Gaëtan Guillerm, aviculteur à Saint Servais (22), la praticité et l’automatisation ont été les moteurs du projet de construction d’un poulailler de 12 000 pondeuses bio.

Avec la problématique d’influenza aviaire et l’obligation de passer en bande unique sur son site d’élevage de canard en prégavage, Gaëtan Guillerm, aviculteur à Saint-Servais (22) a décidé de le convertir en production d’œufs bio en s’associant à son beau-père Guy Daniel. « Depuis le passage en bande unique, ma production de canards a fortement diminué. De plus j’avais des investissements à réaliser pour réaménager mes bâtiments qui étaient en structure légère. J’ai donc choisi de changer de production et le parcours de 5 ha existant me permettait de partir sur un projet de bâtiment de 12 000 pondeuses bio. »

[caption id= »attachment_34788″ align= »aligncenter » width= »720″]Guy Daniel et Gaëtan Guillerm, aviculteurs à Saint-Servais (22) Guy Daniel et Gaëtan Guillerm, aviculteurs à Saint-Servais (22)[/caption]

Une ventilation régulée

Gaëtan Guillerm a tout d’abord étudié la possibilité de rénover les bâtiments existants, mais le coût était quasiment le même qu’en partant sur du neuf. « En construisant un poulailler neuf, j’ai cherché à rendre l’élevage le plus pratique possible et surtout à automatiser au maximum. J’ai investi 46 €/poule dans ce projet. J’ai bénéficié d’une aide PCAEA de 30 000 € et d’une aide de chez Sanders de 30 000 €, étalée sur cinq ans. » C’est un bâtiment avec ventilation statique qui est régulée par l’Avitouch. Les trappes de chaque côté et le lanterneau sont régulés en deux zones. Les trappes de sorties pour accéder au parcours sont programmables et avec une ouverture automatisée.

« L’aliment des deux silos transite vers un troisième silo peseur. Cela me permet de peser précisément l’aliment pour connaître la consommation journalière exacte. L’aliment biologique coûte très cher, il est donc très important de maîtriser parfaitement les consommations. » Toujours dans une optique de confort pour l’éleveur, le choix de caillebotis en plastique était une évidence. « Ils sont simples à démonter, plus légers que ceux en bois et faciles à nettoyer », note Gaëtan Guillerm.

L’accès au parcours extérieur se fait par des jardins d’hiver situés de chaque côté du poulailler. Ils se trouvent 1 mètre en contrebas de la salle d’élevage. « C’est agréable car cette salle d’élevage est totalement de plain-pied », explique l’éleveur. Enfin, grâce à la bonne maîtrise de son budget de construction, Gaëtan Guillerm va en plus pouvoir investir dans une conditionneuse à œufs pour faciliter le travail. « Les poules sont entrées dans le poulailler début avril. Le 2 mai, j’ai ramassé 10 800 œufs et il y a très peu de ponte au sol, autour de 90 œufs par jour. »

[caption id= »attachment_34790″ align= »alignright » width= »152″]Philippe Le Page, Responsable commercial avicole Sanders Bretagne Philippe Le Page, Responsable commercial avicole Sanders Bretagne[/caption]

Opter pour ce type de bâtiment

Nous incitons les éleveurs à opter pour ce type de bâtiments. La ventilation est statique mais l’ouverture des trappes et du lanterneau est gérée par le boîtier de régulation. Nous ne voulons pas développer de bâtiments low cost. Ici nous sommes sur un secteur très froid l’hiver et il faut impérativement que la ventilation soit régulée. L’investissement est de 46 €/poule mais il faut rappeler que les devis sont validés depuis plus d’un an et demi et que depuis tout a augmenté. Philippe Le Page, Responsable commercial avicole Sanders Bretagne


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