Depuis le 1er janvier 2017, le congé de proche aidant a remplacé le congé de soutien familial. Zoom sur ce dispositif. Depuis le 1er janvier 2017, le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial. Le nombre de bénéficiaires a été élargi : il n’est plus nécessaire d’avoir un lien familial avec le proche aidé pour en bénéficier. Ses modalités d’utilisation ont été assouplies. Il est désormais possible de fractionner le congé ou de l’exercer à temps partiel. Le congé de proche aidant offre la possibilité à un salarié de cesser son activité temporairement pour s’occuper d’un proche handicapé ou en situation de perte d’autonomie d’une particulière gravité. Collatéral jusqu’au 4e degré Le congé de proche aidant est ouvert à tout salarié pouvant justifier d’une ancienneté d’un an dans l’entreprise. La personne aidée doit, elle, présenter un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité et résider en France de façon régulière. Il peut s’agir du conjoint, d’un ascendant, descendant, mais aussi d’un enfant dont le salarié assume la charge. Cette personne peut être son collatéral jusqu’au 4e degré (tante, oncle, cousin(e), frère, sœur, neveu, nièce, etc.). Le congé de proche aidant peut également être déclenché pour assister une personne âgée ou handicapée avec laquelle le salarié réside ou entretient des liens étroits et stables (aide régulière et fréquente pour des actes de la vie quotidienne, à titre non professionnel). Préavis d’un mois En l’absence de précision par la convention ou l’accord d’entreprise ou de branche, la durée maximale est de 3 mois. Ce congé peut cependant être renouvelé dans une limite maximale d’un an sur l’ensemble de la carrière du salarié. Il doit informer son employeur avec un mois de préavis, en précisant sa volonté de suspendre son contrat de travail pour bénéficier de ce congé, la…
Congé de proche aidant : mode d’emploi