Si le gaz était l’énergie par excellence utilisée pour le chauffage des poulaillers, la donne pourrait rapidement changer. En effet, l’arrivée de la taxe TIPCE sur la tonne de gaz, dès cette année, pourrait accélérer les investissements chez les éleveurs souhaitant changer d’énergie pour chauffer leurs volailles. De plus, le propane, et plus précisément le chauffage par combustion à l’intérieur du bâtiment, montre ses faiblesses à l’heure où les aviculteurs font la chasse à l’hygrométrie et au CO2 dans les salles d’élevage. Les sols bétonnés et l’objectif de réduction des pododermatites exigent un pilotage pointu du bâtiment mais aussi de trouver des modes de chauffages alternatifs au gaz par combustion directe dans le poulailler. Le bois, la méthanisation, l’aquathermie sont des pistes explorées par des éleveurs bretons. Ces énergies qui diffusent la chaleur produite par de l’eau chaude grâce à des tuyaux spécifiques, plancher chauffant ou des aérothermes. On peut dire sans se tromper qu’il commence à y avoir de l’eau dans le gaz.
Au sommaire de ce dossier :
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- Le gaz davantage taxé
- Une ambiance saine avec la chaudière à biomasse
- Des aides pour les chaudières bois
- Une énergie gratuite pour chauffer
- La combustion indirecte diminue l’hygrométrie
- Des chaudières mobiles à double-usage
- Une aquathermie sur plancher chauffant
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