Guy Le Bouter, éleveur de porcs à Surzur (56), a signé un contrat avec une société de collecte et de traitement des déchets qui passe quatre fois par an. Une visite des services de la DDPP (Direction Départementale de Protection des Populations) en 2017 a changé les habitudes de Guy le Bouter, à la tête d’un élevage de 80 truies naisseur engraisseur dans le sud du Morbihan. « Ils m’ont mis en demeure de trouver une solution pour recycler l’ensemble des déchets d’élevage ». Auparavant, l’éleveur stockait les objets piquants, coupants et tranchants. Il lavait les flacons de produits médicamenteux avant de les déposer en déchetterie (eau de lavage récupérée dans la fosse). Les sondes et les flacons d’insémination usagés étaient lavés, coupés en morceaux puis également déposés, tous les trois à quatre mois, en déchetterie. Une solution préférable au brûlage à la ferme mais non conforme à la réglementation. Tranquillité d’esprit « J’ai contacté la société La Collecte Médicale qui assure le traitement de tous ces produits considérés comme infectieux. Pour 166 € annuels, ils garantissent 4 passages ». Le prix et la fréquence des collectes est fonction de la taille de l’élevage. Guy Le Bouter stocke ses produits, prépare les containers et les pose à l’entrée de l’élevage lorsqu’il est averti du passage. Le chauffeur lui laisse, en échange, des containers propres. Un bordereau, expédié en retour, atteste du traitement des déchets collectés. La prestation est moins coûteuse si l’éleveur effectue le tri sur l’élevage en utilisant les containers spécifiques à chaque type de déchets (sondes, coupants, aérosols…). « Au bout d’un moment, cela devient un réflexe. C’est surtout une tranquillité d’esprit d’être en conformité avec la réglementation ». La Collecte Médicale a, en permanence, une dizaine de camionnettes qui sillonnent le Grand Ouest. L’activité agricole représente une part importante du chiffre d’affaires de…
Il trie ses déchets d’élevage