Poudre de lait écrémé, à chacun son stock

poudre-lait - Illustration Poudre de lait écrémé, à chacun son stock

Au 1er avril 2018, le volume de poudre maigre en stock à l’intervention s’élevait à 370 000 t (66 000 t de moins aujourd’hui). Une matière conservée en sac dans des entrepôts de chaque pays concerné. Comme le montre ce graphique, la majeure partie de cette poudre a été achetée par la Commission européenne au cours de l’année 2016. Depuis, celle-ci cherche à la remettre en marché sans déstabiliser les cours. Qui sont les plus gros contributeurs de ce stock ? « La France arrive en tête avec 71 000 t, soit 19 % du total. Puis viennent l’Allemagne et la Belgique pour 17 %. 11 % pour la Lettonie, 10 % pour l’Irlande et la Pologne, 9 % pour les Pays-Bas… », détaille Mélanie Richard, de l’Institut de l’élevage. Cela fait relativiser un peu alors que Irlandais et Polonais ont longtemps été accusés par les Français d’avoir favorisé le stockage de poudre en n’ayant pas vraiment ralenti leur cadence de production en 2016. « Ces pays répondent qu’ils ont continué à trouver des débouchés à leur collecte supplémentaire… Mais il faut aussi mettre en perspective que l’Irlande représente 10 % des stocks à l’intervention pour une production nationale deux fois moindre par rapport à la France. Ou encore la Belgique avec 17 % du stock en produisant six fois moins que la France… » L’économiste poursuit : « Il y aussi des stocks assez élevés aux États-Unis autour de 135 000 t, soit 20 % de plus que l’année dernière… Cette poudre de lait écrémé, produit très standard, pèse donc sur le marché mondial en général. Les stocks de la Nouvelle-Zélande ne sont pas connus, mais probablement faibles. » …

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