Ne souhaitant pas de robot, pour des raisons de coût et de tranquillité en dehors de la traite, les associés du Gaec de la Perrière (Benoît Roger, Patrick Garçon, Jean et Adrien Monxifrot, et Thomas Loret) à Saint-Léger-des-Prés (35) ont investi 280 000 € dans un manège de traite 40 postes (GEA). L’équipement a été mis en service en 2015, suite à l’installation des deux plus jeunes associés. « À deux, il faut 1,5 et 2 heures pour traire nos 200 à 210 vaches. »
Une cadence qui change la vie sur l’exploitation : pendant la phase intermédiaire d’installation, la traite était assurée dans les deux salles de traite 2×5 en épi existantes. Conduites en deux lots (début et fin de lactation), les vaches patientent dans le grand parc d’attente de 135 m2 (environ 110 places) équipé d’une barrière poussante actionnée manuellement ou automatiquement. La traite se fait par l’arrière, « ce qui limite le débranchement par les animaux ». L’écarteur de pattes facilite la pose des faisceaux. Les trayeurs évoluent à l’extérieur du rotor, de plain-pied.
« À deux opérateurs, le post-trempage se fait bien, même en extérieur. » Et grâce à l’option « second tour », si la vache n’est pas traite, la barrière du poste s’abaisse pour empêcher la sortie. Alors que les animaux traits peuvent être incités à l’aide d’un « chasse – vache » automatique. Pour le lavage, pas de perte de temps. Dès qu’une place est enfin vide, les éleveurs le débutent. Pour un coût de l’ordre de 3 500 €, la résine au sol rend ce nettoyage plus simple.