À l’EARL des Prairies, le troupeau n’a pas grandi, mais la salle de traite a été revue en faveur de la santé des trayeurs. « Nous souffrons tous les deux de tendinites aux épaules », racontent Raymonde et Jean-Luc Dréan, de l’EARL des Prairies, à Sulniac (56). Il était ainsi devenu nécessaire de revoir la salle de traite datant de 1994 en quête de davantage de confort. « Nous avions pensé à nous orienter vers un épi 60 degrés. » Avant de choisir finalement la TPA : « La traite est plus facile par l’arrière. Comme la mamelle est plus proche et accessible, nous avons une posture plus droite et nous portons moins la griffe. Il y a moins de risque de coups… » D’ailleurs, les épaules des trayeurs vont plutôt mieux depuis les travaux de rénovation en décembre 2016. Dans cette optique-là, les gobelets en métal avaient déjà été remplacés, « avec soulagement », par des modèles en plastique plus légers et équipés de manchons triangulaires. Le voir pour le croire Pour maîtriser la facture, l’ancienne installation en épi a été transformée, sans modification de l’existant, en installant une stalle TPA compacte (lancée dans les années 90 par GEA). « Ici, il y a 7 m entre les murs des deux couloirs pour placer les stalles, la fosse et les couloirs de retour… Quand on propose cette solution, les éleveurs ont du mal à le croire et ont besoin de le voir sur le terrain, d’observer les vaches se placer et se déplacer », explique Jean-Paul Kergozien, chez Simatel à Locminé 56). Le maximum de matériel présent a aussi été conservé : pompe à vide, programmateur de lavage, chambre de réception, faisceaux trayeurs et plateaux de lavage… [caption id= »attachment_34437″ align= »aligncenter » width= »720″] Une largeur de quai minimum de 2,5 m est nécessaire pour installer une stalle TPA en lieu et place d’un…
« Une traite rapide et confortable est agréable »