L’assemblée générale du Cerafel a été marquée par un changement de présidence. Elle a été aussi l’occasion de revoir les faits marquants des campagnes passées en cultures légumières. La vaste gamme de légumes proposée par Prince de Bretagne offre des conclusions très contrastées entre les espèces, au moment de dresser le bilan de l’année 2017, lors de l’assemblée générale de l’AOP Cerafel. En artichauts charnus, les pluies de mai et le printemps chaud ont engendré des rendements exceptionnels, venant alors concurrencer la marchandise en provenance des Pyrénées-Orientales, région productrice qui termine sa saison à la fin mai. « Ces forts volumes ont causé des journées très chargées, avec un pic à 700 tonnes en apport le 2 juin », se souvient Guillaume Jacq, du Cerafel. Au total sur la saison et tous artichauts confondus, ce ne sont pas moins de 31 000 t apportées, soit 9 000 tonnes de plus que l’année passée, pour revenir à des niveaux d’apports identiques à 2015 mais avec 500 ha de moins en production. Le chiffre d’affaires atteint les 13,9 millions d’euros, contre 16,8 pour la campagne 2016. La campagne 2016/2017 a connu un « marché dynamique en échalote, avec une très belle qualité, des prix fermes jusque novembre, en baisse en début décembre. Un emballement est enregistré en début d’année, le prix moyen s’établissant sur la campagne à 67 centimes, pour 23 900 t. 2017/2018 a connu un tout autre profil », explique Anne-Sophie Herry, responsable produit au Cerafel. L’échalote sourit et pleure Les conditions météorologiques correctes avec des périodes sèches en été ont profité aux échalotes, les rendements et les surfaces étant en hausse. « Malheureusement, la vente est décevante, les prix sont à 15 centimes. On est loin des prix rémunérateurs pour les producteurs », insiste la responsable. Le bio monte en puissance Pauline Cabaret explique que « les légumes bio…
De fortes disparités dans une large gamme de légumes