Pour résoudre des problèmes de reproduction, Stéphane Gillet a abaissé la moyenne d’étable à 9 900 kg et fait évoluer sa génétique vers davantage de morphologie et de qualités fonctionnelles. « Il y a quelques années, les vaches produisaient autour de 12 000 kg de moyenne d’étable », relate Stéphane Gillet, éleveur à Boisgervilly (480 000 L sur 75 ha). Des soucis de reproduction ont conduit l’éleveur à abaisser la production laitière et s’orienter davantage vers la morphologie et les fonctionnels. Sur 2018, il se situe en 4e position du département en index morphologie (à 1,80, sachant que les génisses pointent à 2,40) et en 8e place en note globale (86,5). L’élevage reste toutefois bien positionné en lait avec une moyenne d’étable de 9 885 kg, un TB de 39,4 et un TP de 31,1. « Je souhaite maintenir la production tout en améliorant encore la morphologie », précise l’éleveur qui a ouvert ses portes dans le cadre de l’assemblée générale d’Holstiva, le 7 juin. 29 vaches en lait commercialisées sur un an Sur l’élevage, le critère « kg de lait par jour de vie » atteint 18,1 contre 15,4 dans son groupe de référence Eilyps (éleveurs à plus de 10 000 kg). Les vaches vieillissent bien, avec un rang moyen de lactation de 2,8. Le pourcentage de réforme est faible (14,9 % contre 30,7 % pour le groupe), et des vaches en lait sont vendues. « J’en ai commercialisées 29 sur la dernière campagne, en local et à l’export. Actuellement, l’élevage compte 47 % d’animaux en première lactation. » [caption id= »attachment_35473″ align= »aligncenter » width= »720″] Les génisses affichent une note de morphologie à 2,40 en moyenne.[/caption] Vers un âge au vêlage de 24 mois Avec un âge moyen à 25,6 mois sur 2017, l’éleveur a pour objectif d’atteindre les 24 mois…
Plus de morphologie en gardant le lait