Sortie du glyphosate : création d’une banque de solutions et d’une task force

glyphosate - Illustration Sortie du glyphosate : création d’une banque de solutions et d’une task force

Les pistes se précisent concernant le plan de sortie du glyphosate. En effet, à l’issue d’une réunion de travail avec les acteurs des filières agricoles, les ministres de l’Agriculture et de l’Écologie ont annoncé la création d’une banque de solutions afin de diffuser « les méthodes alternatives, les nouvelles pratiques et les initiatives de terrain». Une task force interministérielle sera également mis en place. De plus, les différents maillons de la filière doivent présenter leurs engagements aux ministres d’ici trois semaines. Nicolas Hulot insiste : « nous voulons aussi des engagements des transformateurs et des distributeurs sur les cahiers des charges et la valorisation des efforts effectués par les agriculteurs».

Un objectif à trois ou cinq ans

Nicolas Hulot a précisé l’objectif de sortie du glyphosate fixé à trois ans auquel « nous pouvons accorder deux années supplémentaires en cas d’impasses technologiques » a-t-il déclaré lors d’un point presse qui s’est tenu le 22 juin à l’issue d’une réunion de travail dédié au plan de sortie du glyphosate qui a réuni les ministres de l’Agriculture et de l’Écologie, la recherche agricole, les syndicats agricoles et les représentants des transformateurs et distributeurs. Christiane Lambert, présidente de la FNSEA a insisté sur la nécessité de « ne pas laisser les agriculteurs sans solution » car « nous avançons pour répondre aux attentes sociétales » mais les « alternatives sont encore coûteuses et complexes ».

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Les différentes réactions des syndicats agricoles

À la sortie de la réunion, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA a salué « l’état d’esprit constructif » et Jérémy Decerle, président des JA, « la volonté de travailler ensemble ». À l’opposé, sur son site internet, la coordination rurale (CR) « estime que les points évoqués sont loin d’être satisfaisants » et déplore que le glyphosate serve de faire-valoir politique. Alors que la FNSEA et les JA semblent dans une logique de recherche de solutions, la CR s’interroge toujours sur le « risque cancérogène majeur » du glyphosate. Toutefois, tous s’accordent sur un point : la nécessité d’une « réciprocité des normes dans les accords internationaux » (FNSEA/JA) et donc « des importations des produits traités aux glyphosate » (CR).


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