Une fondation roumaine qui œuvre au développement de la Transylvanie forme des jeunes et leur accorde des micro-crédits quand il créent une entreprise. Son directeur témoignait au lycée Saint-Yves de Gourin, mardi dernier. Quatre millions de roumains vivent à l’étranger. Une force vive qui pourrait contribuer au développement d’un pays qui compte 19 millions d’habitants. Ils sont souvent jeunes et se sont expatriés faute d’avenir en Roumanie. Ils travaillent essentiellement en Hongrie voisine, mais aussi en Espagne et en Italie. Quelques-uns ont choisi l’Allemagne ou encore la France. La plupart ne sont pas diplômés même si de nombreux médecins qui ont migré vers les campagnes françaises. Avec une moyenne d’âge de 30 à 35 ans et une expérience professionnelle dans ces différents pays, ils constituent un réservoir de main-d’oeuvre susceptible de dynamiser l’économie locale, à leur retour au pays. Encore faut-il qu’ils reviennent. Une fondation dirigée par Attila Klarik, ancien conseiller du Premier ministre roumain, tente de les attirer en les aidant à s’installer au pays et à développer leurs propres entreprises. La fondation aide surtout les jeunes qui restent en Roumanie en les formant aux métiers de l’agriculture et du monde rural, en leur accordant des micro-crédits, en leur prodiguant des conseils, notamment administratifs, lorsqu’ils créent leur activité. Micro-crédits Fondée en 1992, bien avant l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne (2007), la fondation a soutenu 5 200 actions de développement et contribué à la création de 320 entreprises, dans la région de Transylvanie (Centre-Ouest). Quelques dizaines de millions d’euros ont été distribués. « La sélection des candidatures se fait un peu comme dans une banque, après étude économique des projets », explique Attila Klarik. « Le montant maximal (rarement atteint) est de 100 000 €. A un taux d’intérêt qui varie entre 12 et 15% actuellement. Les banques sont 1 à…
Une fondation veut faire revenir les Roumains au pays