Avec une offre toujours conséquente, des veaux de 8 jours aux gros bovins, la coopérative du Mol continue à défendre la vente des animaux de ses clients éleveurs.
Au cours de l’année 2017, les marchés du Mol situés à Lamballe, Guerlesquin, Landivisiau et Bourg-Blanc ont commercialisé 44 680 animaux. Un chiffre en baisse de 3,7 % par rapport à l’exercice précédent mais toujours très représentatif pour la filière. « Nous comptons environ 1 700 – 1 800 apporteurs réguliers », ont chiffré Pierrick Corlay, président du Mol, et Didier L’Herrou, le nouveau directeur. S’agissant des vaches, l’activité est en hausse de 2 % : 11 562 femelles ont été vendues en vif à un prix moyen de 1,29 €/kg et, pour la viande (310 animaux), à un prix moyen de 3,39 €/kg et un rendement de 51,8 %.
Baisses en jeunes bovins et veaux de 8 jours
Le nombre de génisses vendues est lui aussi en hausse, passant de 1 571 en 2016 à 1 915 en 2017. « 1 745 génisses ont été vendues en vif pour un prix moyen de 1,80 €/kg », précise Jean-François Morvan, un des responsables des ventes. En baisse en nombre, les jeunes bovins – principalement des Holstein – se sont plutôt bien défendus côté prix en vif, avec une moyenne de 1,84 €/kg sur 1 652 ventes. Par ailleurs, 512 taureaux et 522 bœufs ont été vendus au Mol. Des volumes en hausse également.
Mise en place en 1982 à Guerlesquin, la vente de broutards fonctionne toujours bien, avec 9 116 animaux apportés l’an passé. « Le prix moyen des mâles, toutes races confondues, a été de 823 €. Pour les femelles, le prix moyen est de 774 €. » S’agissant des veaux de 8 jours, l’activité baisse de 12 %, avec tout de même 18 927 animaux passés en 2017. La race Holstein correspond environ à la moitié des ventes, suivie des croisés et des Blanc Bleu. Toutes races confondues, le prix moyen de vente se situe à 168 €.
Des marchés libres
« Les marchés doivent rester libres d’accès à tous avec un paiement comptant. Ils doivent aussi rester ouverts à tous les acheteurs – sous conditions de garantie – pour éviter que le commerce des animaux ne soit réservé qu’aux gros financiers », ont conclu les responsables.