Lors de l’examen du projet de loi Egalim le 29 juin en séance publique, les sénateurs se sont écharpés sur la proposition de l’écologiste Joël Labbé et de la socialiste Laurence Rossignol d’imposer dans la restauration collective publique «une option quotidienne sans viande ni poisson dans les cantines pour préserver la liberté de choix alimentaire de chacun».
Sur les bancs de la droite et socialistes, les sénateurs ont mis en avant un excès de contraintes pour les collectivités et un mauvais signal envoyé à la filière viande. «On ne va pas laisser entendre dans la loi qu’il est néfaste de manger de la viande», a lancé le socialiste Didier Guillaume. Le ministre de l’Agriculture a donné un avis défavorable renvoyant la question «à l’avis Conseil national de la restauration collective». L’amendement a été rejeté.