La barre des 100000 ha bio franchie en Bretagne

Grande-distribution-legume-bio - Illustration La barre des 100000 ha bio franchie en Bretagne
L’Agence Bio, Observatoire national de l’Agriculture biologique, a communiqué les chiffres nationaux et régionaux des assole- ments et cheptels bio en France et en région au cours du mois de mai. Du fait de l’indisponibilité de données de plus de 200 fermes bio bretonnes dans ces chiffres communiqués nationalement, ces données sont consolidées au niveau de l’Observatoire Régional de la production bio géré par la FRAB.

L’augmentation de 25% du cheptel de vaches laitières en bio  ou conversion entre 2016 et 2017 confirme le maintien de la dynamique de conversions laitières lors du 1er semestre 2017. Grâce à une progression de 12% des surfaces entre 2016 et 2017, le cap des 100 000 hectares en bio a été franchi au cours de l’année 2017. Près de 3/4 des surfaces engagées en bio sont en herbages ou fourrages.

Toutes les productions bio en hausse

Globalement, l’ensemble des filières a profité de la dynamique positive du développement de la bio en 2017. Les surfaces en fruits progressent de 21%, principalement du fait de l’augmen- tation des surfaces en vergers engagés en bio. Les surfaces en légumes augmentent de 12% sur un an. La tendance est aussi très positive en production animales. Le cheptel de vaches allai- tantes a progressé de 11% stimulé par une filière qui continue de se consolider afin de répondre aux attentes toujours croissante en boucherie traditionnelle, GMS et restauration collective. De même, les cheptels de chèvres laitières et de brebis viande aug- mentent de 15%. A noter que le cheptel de brebis laitière après une année 2016 (+20%) très favorable marque le pas en 2017 avec +3% d’effectifs.

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Les prémices d’un changement d’échelle déjà visibles

Après 3 années de baisse, le cheptel de truies progresse de plus de 12% en 2017. L’intérêt grandissant de la production de porc bio chez certains opérateurs bretons laisse présager la poursuite de ce développement en 2018 via l’émergence d’ateliers de taille moyenne nettement supérieure à celle observée  jusqu’alors. De même, le développement des filières œufs chez la plupart des opérateurs bretons s’accompagne par la création de nou- veaux ateliers de grande taille, ce qui explique la progression de 26% du cheptel de poules pondeuses en 2017. La progression la plus spectaculaire concerne le cheptel de poulets de chair avec +80%. Cette production reposait jusqu’à présent sur des initiatives locales avec vente en circuits courts. L’émergence de filières bio régionales en circuits longs débutée en 2017 porte d’ores et déjà ses fruits, avec la conversion d’ateliers existants.


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