La demande de viande de porc bio s’accroît : + 10,8 % entre 2016 et 2017. La production n’augmente pas assez vite. L’Ifip et l’Itab* mettent des moyens en commun pour développer la filière.
Le cheptel de truies bio augmente (+14,8 % en 2017). Cependant, la production française n’est pas encore en mesure de répondre totalement à la demande. Les enjeux en termes de structuration de filières sont très importants et de nombreux challenges techniques sont à travailler pour accompagner ce développement.
Dans ce cadre, l’Ifip et l’Itab ont décidé de s’associer afin de favoriser leur complémentarité : le premier dispose d’une forte expertise sur la filière porcine de l’amont à l’aval, le second connaît particulièrement les problématiques techniques en porc biologique et dispose d’un réseau de partenaires spécifiques. Objectif :
– Officialiser cette collaboration scientifique et technique,
– Vulgariser des techniques.
La signature de cette convention permettra une reconnaissance accrue des deux instituts par les financeurs, et débouchera sur des projets qui n’auraient pu voir le jour sans ce partenariat. Par exemple, l’amélioration des pratiques de naissage fait partie des premières recherches pilotées conjointement par les deux instituts. Le travail de recherche et de veille mené par les deux instituts (notamment des éléments sur la production de porc biologique en UE) sera valorisé afin de bénéficier aux opérateurs des filières et éleveurs, notamment par le biais de journées techniques, salons, colloques… Le premier de ces événements sera la Journée technique sur la filière du porc biologique le 15 novembre prochain à Paris.
Grâce à cette nouvelle convention, les deux instituts pourront clarifier, unifier et augmenter les publications techniques destinées aux acteurs de terrain, que ce soit sous forme papier ou numérique.
*Institut du porc et Institut technique de l’agriculture biologique