Il y en aura pour tout le monde lors de la vente aux enchères, prévue à Plomelin (29), le 17 août prochain : des animaux d’exception seront proposés aux éleveurs.
L’histoire de la Brasserie Holstein prend sa source autour de familles passionnées par la génétique bovine. De ce travail de plusieurs années résulte aujourd’hui une vente aux enchères d’animaux d’exceptions. « 45 lots seront présentés, ainsi que 6 lots d’embryons et une génisse suisse vendue en absence », explique Benoît Toullec, éleveur à Plomelin où se déroulera la vente aux enchères.
Isu, type, jersiaise, il y en a pour tous les goûts
La vente, présentant aussi bien des animaux axés morphologie ou à Isu haut, proposera des laitières et futures laitières de la Brasserie « pour tous les goûts, avec un panel de tarif très large », rappelle le Finistérien. Ces génisses, génisses pleines, vaches en lait et embryons sont issus de génétique nord-américaine. Ainsi, les acheteurs pourront acquérir des bovins descendant de famille d’Apple, de Rose, de Supra, de Baler Twine, de Roxy, de Barbara ou encore de Beauty pour la race Prim’Holstein, ainsi que de Veronica, la meilleure vache de l’histoire pour la race jersiaise.
Dans cette vente aux enchères, certaines génisses atteignent des sommets en termes d’index. « Une génisse détient un Isu de 221, une autre à 219. En tout, 8 génisses affichent des Isu à plus de 200. Une jeune Prim’Holstein possède même le gène sans corne homozygote, avec un Isu de 187, ce qui en fait la femelle à index le plus haut de France ». Le type n’est pas en reste, 6 animaux ont des mères ou des grand-mères à plus de 96 points. Trois Jersiaises viendront compléter la vente, dont une jeune vache en lait. La vente aux enchères de la Brasserie Holstein est rendue possible en cette mi-août en Finistère car « la vente de l’élevage Drakkar, du Calvados (14), nous a laissé sa date ». Le site finistérien fait donc office de grand lieu de vente en Europe pour cette année 2018.
L’exigence des bénévoles et des éleveurs en termes de sélection aboutit à des critères très poussés pour les animaux présentés. « L’éleveur qui achète un animal issu de la Brasserie peut aller participer à Lausanne », estime Benoît Toullec. Ce concours bovin international suisse se tiendra en janvier prochain. L’ensemble des animaux a été soigneusement choisi, en veillant à la fois à garantir aux futurs acheteurs, un sanitaire sécurisé et une qualité irréprochable pour chaque animal proposé à la vente.