Pour être performants, les troupeaux à haut niveau de production par vache demandent une rigueur aussi bien dans la technique que dans la gestion. Les coûts sont maîtrisés sur tous les postes. Une étude sur les vaches hautes productrices (VHP) menée par la Chambre d’agriculture de Bretagne et Cerfrance Bretagne a été présentée lors de l’assemblée générale d’Holstiva, le 7 juin à Boisgervilly. Les exploitations ayant un niveau supérieur à 8 000 L vendus/VL/an ont été ciblés (soit une production de 9 100 kg/VL). Cela correspond à moins de 30 % des élevages spécialisés. Performance dans la durée « Peu d’élevages sont performants dans la durée. La population étudiée était au final de 397 exploitations spécialisées ayant un niveau de production supérieur à 8 000 L/VL pendant 3 ans, entre 2010 et 2013, réparties sur toute la Bretagne », cadre Christian Veillaux, responsable équipe herbivores Est de la Chambre d’agriculture de Bretagne. « Sur trois ans, ces élevages ont produit 8 791 L/ VL/an contre 7 350 pour la moyenne des spécialisés. Leur marge brute aux 1 000 L est légèrement inférieure : 226 € contre 231 €. Mais leur revenu disponible par UTH grimpe à 30 500 € contre 25 400 €. » Des écarts importants existent entre le ¼ supérieur et le ¼ inférieur des éleveurs « VHP », sans qu’il y ait beaucoup de différence sur les surfaces et les volumes vendus par UTH en moyenne. 51 €/1 000 L de concentrés et 28 €/1 000 L de fourrages « Les meilleures exploitations se distinguent par leur maîtrise des coûts sur les différents postes : alimentation, frais vétérinaires et frais de reproduction. Le coût de concentré est de 51 €/1 000 L (72 € pour le ¼ inférieur) et le coût “fourrage” descend à 28 €/1 000…
Les vaches hautes productrices exigent de la rigueur