Dans un marché difficile en vaches allaitantes, Elvea Bretagne poursuit ses démarches de valorisation au travers de ses filières ou en complément. Alors que le marché des broutards est assez porteur du fait de la saison et des besoins pour l’export vers l’Espagne notamment, la conjoncture a été plus compliquée sur les vaches allaitantes ces 6 derniers mois. « Les achats de viande bovine sont en baisse et la consommation de viande hachée s’accroît toujours en France et en Europe. Un créneau de moindre valorisation où est surtout orienté le cheptel laitier », a synthétisé Thierry Duval, président d’Elvea Bretagne, lors de l’assemblée générale le 29 juin à Saint-Ouen-des-Alleux (35). Du mieux cet été « Toutefois, les cours devraient s’améliorer cet été car l’offre en vaches laitières et allaitantes devrait se restreindre du fait de la saisonnalité, mais aussi de la réorganisation – spécialisation laitière », complète Christian Chevalier, vice-président. Sur les États généraux de l’alimentation, Thierry Duval espère que l’objectif de montée en gamme (de 3 à 40 % de label en 5 ans) « ne va pas pénaliser les filières existantes. » Négociations avec la grande distribution Sur 2018, le groupement va poursuivre son travail engagé à partir du 2e semestre 2017 sur la valorisation des femelles allaitantes âgées de plus de 5 ans qui n’entrent pas actuellement dans les filières Label Rouge. « Ces négociations sont toujours en cours avec certains points de vente. Nous souhaitons en 2018 obtenir des accords de partenariat. » Elvea Bretagne participe par ailleurs à la filière de proximité initiée par le syndicat de race Normande 35 en partenariat avec la Chambre d’agriculture. Le groupement s’occupe de la gestion de la filière : recueil des annonces d’animaux, planification des abattages, organisation du transport… « L’objectif affiché est de passer ensuite à l’échelle…
Mieux valoriser les femelles allaitantes