Ne traiter qu’une seule partie de l’air, la plus chargée en gaz et en particules, pour réduire la taille et le coût du laveur. L’idée est testée à la station expérimentale de Romillé (35). Bien que le porc ne soit pas un gros contributeur de gaz ou de particules, il est néanmoins soumis à la réglementation qui se durcit au fil des années. Le lavage d’air, qui se développe, notamment dans les nouveaux bâtiments, est relativement efficace pour réduire les émissions d’odeurs, de particules et d’ammoniac. Problème, la technique reste onéreuse, elle nécessite une centralisation de l’air extrait de la porcherie (difficile en bâtiments existants) et consomme beaucoup d’eau. La société Sodalec-Sodis et l’Ifip testent actuellement un laveur de taille réduite sur la station expérimentale de l’Ifip, à Romillé (35). Seulement l’air sous caillebotis « L’idée est de traiter seulement les strates d’air les plus chargées de la porcherie », précise Yvonick Rousselière, ingénieur à l’Ifip. « Dans une salle d’engraissement, nous avons installé un ventilateur sous le caillebotis qui extrait 30 % de l’air de la salle. Ce ventilateur fonctionne toujours à pleine capacité en été tandis qu’en hiver, il permet une gestion des débits minimum avec une montée en régime progressive entre 10 et 30 % de ventilation. Cet air vicié est conduit vers le laveur. Un second pompe un air moins chargé dans la masse, au-dessus des caillebotis et le dirige directement vers l’extérieur. Ce second ventilateur monte en puissance en fonction de la consigne de ventilation. Quand la ventilation est à son maximum (période estivale) le premier ventilateur extrait 30 % de l’air et le second 70 %. En période froide, ce second ventilateur (dans la masse) peut être à l’arrêt ». Les deux ventilateurs, économes en énergie, n’entrent pas en concurrence. Calibré pour ne traiter que 30 % de l’air,…
Un laveur d’air modèle réduit